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Economie / La Banque islamique de Développement à Libreville explique les « enjeux et les opportunités de la finance islamique en zone CEMAC »

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Libreville, 5 juillet (GABONEWS) – Le représentant de la Banque islamique de Développement (BID), Anouar Hassoune et le ministre délégué à l’Economie, au Commerce, Jean Pierre Boukila ont ouvert ce mardi à Libreville le séminaire organisé par cette institution internationale axé sur les « enjeux et les opportunités de la finance islamique en zone CEMAC » dans l’optique de « redynamiser la coopération avec la Banque Islamique de Développement », mais aussi pour répondre à la volonté du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba de « faire de Libreville l'une des places centrales de la finance islamique dans la sous-région ».

Intitulé ‘’Séminaire sur la finance islamique’’ avec pour thème central « enjeux et les opportunités de la finance islamique en zone CEMAC », la rencontre de Libreville entre des panelistes venant de plusieurs pays et notamment ceux de la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), a pour but d’examiner les mécanismes et les opportunités qu’offre la BID.


Lors de ce séminaire qui s’est ouvert en présence du président de la Chambre de Commerce, des Mines, d’Agriculture et d’Industrie du Gabon, Jean Baptiste Bikalou, les questions et débats devront tourner autour des sous-thèmes concernant les ‘’principes de base de la finance islamique et de différence avec le système conventionnel’’, la ‘’ stratégie pour le développement de la finance islamique au Gabon’’, ‘’ la microfinance islamique’’, ‘’ les opportunités que peut apporter la finance islamique aux pays africains’’, entre autres.


Pour le Ministre Jean Pierre Boukila qui a représenté le ministre Magloire Ngambia, « la justesse du thème n’est plus à démontrer en ce moment où les pays de la sous –région et du continent sont engagés dans un vaste processus de réformes visant à transformer nos économie ».


Dans ce sens, il a estimé que « ces réformes qui doivent permettre de sortir nos pays du sous développent, et par voie de fait nos peuples de la pauvreté et de la misère, nécessitent d’importants investissements que seuls nos Etats ne pourraient supporter ».


Dès lors, le Groupe de la BID, institution multilatérale de financement du développement sud-sud composée de cinq entités, est engagé dans une série d’activités spécialisées et intégrées tournant autour de l’aide au développement, la mobilisation des ressources, le financement des secteurs public et privé, l’investissement, le financement du commerce, la recherche et la formation à l’économie et aux activités bancaires islamiques.


Aussi, cette institution fournit l’assistance et la coopération technique pour le renforcement des capacités au pays membres. D’où le propos du ministre délégué qui a indiqué que, « contrairement à une idée répandue, la finance islamique ne s’adresse pas exclusivement aux musulmans… elle offre d’énormes possibilités en ce qui concerne le financement tant des investissements publics que des investissements privés, à des conditions réputées parmi les meilleurs du marché ».


Durant trois jours, du 5 au 7 juillet 2011, ces séminaristes vont donc échanger en vue de d’ouvrir la voie à une meilleure visibilité de cette institution en Afrique centrale et surtout s’arrimer à la « volonté du Chef de l'Etat gabonais de faire de Libreville l'une des places centrales de la finance islamique dans la sous-région et de redynamiser la coopération avec la Banque Islamique de Développement ».


Le dernier jour de ce séminaire, une journée portes-ouvertes permettra à la population de connaitre cette autre institution clé de la finance islamique : la BID.


Créée en 1975, la BID a financé depuis ces 15 dernières années au Gabon, entre autres, l’achat de bus pour la Société Gabonaise de Transport (Sogatra), la construction du lycée d’Excellence de Franceville (sud-est), les études pour la réalisation du port en eau profonde de Mayumba (sud).


La BID qui son siège à Djeddah (Arabie –Saoudite) compte 56 pays membres à travers la planète.


GN/DCD/11

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Article publié le mardi 5 juillet 2011
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