congo

Accueil
congo

Opération : « Mbata ya ba zoba » (La gifle des idiots)

Traduction
Augmenter la taille de la police Diminuer la taille de la police print send to Comments
Lectures : 8897

 :
Tribune libre


 


On dit que la bêtise est humaine, mais qu'en est-il de la stupidité ?


Lorsqu'un dirigeant africain voit en la balkanisation un bienfait, au point de béatifier son colon (Pierre Savorgnan De Brazza) dans un somptueux mémorial, il ne faut pas s'étonner qu'il ait autant de mépris pour ses voisins que ses propres compatriotes. A-t-on déjà oublié l'affaire des disparus du Beach, un rapt policier qui a coûté la vie à 353 réfugiés congolais qui rentraient de Kinshasa.


Une fois de plus, la GESTAPO congolaise s'est illustrée par son extrême brutalité lors d'une opération baptisée « MBATA YA BAKOLO » (la gifle des aînés). « Qui ne dit mot consent » dit l'adage. Se taire serait approuver la gifle (mbata) infligée à nos compatriotes de la rive-gauche (nous sommes nombreux à avoir mal à la joue).


 


Nul ne s'oppose à la lutte contre la criminalité, mais celle-ci ne peut en aucun cas justifier le viol, la rapine et l'expulsion massive des ressortissants d'un pays frère. Faut-il attendre la prolifération des foyers criminogènes pour lutter contre l'insécurité ? Le phénomène KULUNA (groupe de criminels) au Congo-Brazzaville est le résultat d'une politique laxiste en matière de sécurité. Au début des années 80, le Congo-Brazzaville avait déjà connu un phénomène similaire avec les ANZIMBA et ceux-là n'étaient pourtant pas originaires de la rive-gauche du fleuve Congo. A force de stigmatiser une communauté, on finit par ouvrir les brèches d'une tragédie. Un haut gradé de la GESTAPO a osé affirmer sur Télé-Congo, que la criminalité est absente de nos mœurs, ça donne envie de hurler.





Est-ce des « Zaïrois » qui ont fracassé la mâchoire du Commandant Marien Ngouabi à l'aide d'un marteau ?


L'exécution du cardinal Emile Biayenda serait-elle aussi l’œuvre des « Zaïrois » ?


Le Congo-Brazzaville est loin d'être un monastère, il compte parmi ses citoyens, une poignée de barbares aussi redoutables que les Kuluna. Faudrait-il rappeler que ce pays a connu trois guerres en 5 ans, dont les acteurs étaient tous autochtones. Si on pouvait ressusciter les morts, de nombreux officiers supérieurs perdraient les galons et la voix.


Que cache réellement cette opération policière ?


Ndenguet


En débarquant au dernier sommet U.E-Afrique à Bruxelles, Denis Sassou-Nguesso, Président à vie du Congo-Brazzaville, a été accueilli par une horde de ressortissants de la R.D.C contre la promesse d'une prébende de 100 euros. La fausse promesse a déclenché l’ire du comité d'accueil corrompu. Il a fallu l'intervention de la police belge pour limiter la casse à l'ambassade du Congo à Bruxelles (voir images vidéo). Denis Sassou-Nguesso et son clan n'ont pas encore compris que la popularité ne s'offre pas, elle résulte d'une mission bien accomplie. N'ayant pas digéré l'humiliation infligée à son patron, le général Jean-François Ndenguet, chef de la GESTAPO congolaise, déjà impliqué dans l'affaire des disparus du Beach, n'a fait qu'avant appliquer ses menaces proférées lors d'un meeting public. Ce dernier n'a jamais caché sa phobie pour nos frères et sœurs de la R.D.C qu'il qualifie de « Zaïrois ». La vidéo est encore disponible sur la toile pour l'attester. Il ne peut donc se dédire, la réalité confirme les faits (chasser le naturel et il revient au galop).


De nombreux étudiants de la rive-droite se sont sentis obligés d'interrompre leur scolarité à Kinshasa pour rentrer à Brazzaville, par peur de représailles. Voilà les conséquences de la STUPIDITE.


Quel est le point initial de la discorde entre les deux rives ?


Depuis 1965, les deux Congo se livrent (épisodiquement) une très mauvaise partie de PING-PONG sur fond d'aliénation coloniale. En refoulant les originaires de la rive-droite, l'ancien Premier ministre et sécessionniste katangais, Moïse Tshombé, lança le coup d'envoi d'un match qui semble interminable. Pour l'instant, le Congo-Brazzaville mène aux points en multipliant les expulsions et les humiliations. Mais à qui profite ce jeu MERDIQUE ? Certainement pas aux Congolais des deux rives, peuples jumeaux condamnés à s'aimer et à vivre en harmonie.


N'ayant jamais recueilli le suffrage des Congolais, le régime de Denis Sassou-Nguesso est illégal. En dehors des membres du régime, aucun citoyen congolais ne peut donc être comptable des pogroms.


Denis Sassou-Nguesso et son clan devraient lire « LE PARTAGE DE L'AFRIQUE » de l'académicien belge Henri Wesseling. Ils comprendront certainement qu'il n'existe qu'un seul KONGO, celui délimité par nos ancêtres :


MBANZA KONGO (Angola), MBANZA NGUNGU (R.D.C) et MBANZA NDUNGA (Congo).


Toutes mes pensées vont à nos compatriotes de la rive-gauche injustement refoulés. Quand le régime sanguinaire de Brazzaville sera balayé, ils seront à nouveau les bienvenus chez EUX.


« UNIS LES TISONS S'ALLUMENT, SEPARES, ILS S'ETEIGNENT ».


Vive le Kongo uni et débarrassé des Kuluna en col blanc.


NGOMBULU YA SANGUI YA MINA BANTU LASCONY


Musi kongo et citoyen congolais.


Article publié le mercredi 30 avril 2014
8897 lectures

Infos par pays