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Côte d'Ivoire: l'ancien Premier ministre Guillaume Soro condamné à la prison à vie - Ekilafrica

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L'ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Soro est condamné mercredi à la prison à vie par un tribunal d'Abidjan.

Il était jugé par contumace pour des faits qui remontent à 2019.Deux autres de ses proches en exil avec lui, son directeur de communication Toure Moussa et l'ex-ministre Affousiata Lamine Bamba ont écopés de 20 ans de prison.Souleymane Kamagaté dit Soul to Soul, chef de protocole est condamne à la même peine.Guillaume Soro, qui a aussi été président de l'Assemblée nationale de 2012 à 2019, était poursuivi pour "pour atteinte à la sûreté nationale".Condamné à perpétuitéLe procureur avait requis la perpétuité dans ce procès qui a débuté le 16 mai dernier.Selon l'ordonnance de renvoi devant le tribunal criminel d'Abidjan, Guillaume Soro et 19 de ses proches étaient accusés de"complot", "tentative d'atteinte contre l'autorité de l'Etat" ainsi que de "diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement, ayant entraîné une atteinte au moral des populations".La condamnation et la peine d'emprisonnement à vie ont été prononcées mercredi.Quelle est la réaction de Guillaume Soro à sa condamnation ?Dans un communiqué en date du 23 juin, il déclare qu'il "rejette totalement ces verdicts iniques, prononcés en dehors de toutes les règles de droit et dictés uniquement par des considérations d'ordre politique."Qui est Guillaume Soro?Chef rebelle dans les années 2000, Guillaume Kigbafori Soro a gravi les échelons devenant Premier ministre sous Gbagbo et sous Ouattara avant de finir par présider l'Assemblée nationale ivoirienne.Il vit en exil depuis 2019.A 49 ans, M. Soro était jugé par contumace, ainsi que cinq de ses partisans.En avril 2020, il avait été condamné à 20 ans de prison pour recel de détournement de deniers publics, « pour avoir tenté de s'approprier, selon la justice, une résidence achetée par l'Etat pour le loger lorsqu'il était Premier ministre ».Des accusations qu'il avait niées par le biais de son avocate.Cette condamnation avait mis un terme à sa volonté de participer à la présidentielle d'octobre 2020, finalement remportée par le président sortant Alassane Ouattara.



mercredi 23 juin 2021








Article publié le vendredi 2 juillet 2021
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