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 :Les travailleurs du syndicat des travilleurs de la radio télévision natinale du Burundi ont déclenché un mouvement de grève ce matin. Ce mouvement commence après celui du syndicat des travailleurs de l'université du Burundi, au m^me moment le du syndicat des travailleurs de la régie des productions pédagogiques a déposé un préavis de grève.

Le mouvement de grève du syndicat des travailleurs de la radio télévision nationale du Burundi a débuté le matin de ce mercredi 25 octobre 2006. Ces syndicalistes demandent principalement l'augmentation des salaires, le payement des heures supplémentaires et l'harmonisation des salaires.

A la radio, les journaux de ce matin ont été présentés par les responsables tandis que d'autres tranches sont occupées par la musique. Les confrères en grève rencontrés avant midi nous disaient que la direction a tendance à les diviser. Cette grève durera trois jours d'après ce qui est écrit dans leur péavis de grève.

Ce mouvement de grève commence après celui des travailleurs de l'université du Burundi qui vient de durer plus de deux mois. Les étudiants ne savent plus où jeter la tête. Les cours sont arrêtés mais aussi la bibliothèque est fermée. Selon un étudiant rencontré au campus hier soir, les seuls endroits importants restent le restaurant et la cantine.la fin de ce mouvement reste diffile à projeter car Paul NKUNZIMANA, pésident du syndicat des travailleus de l'université du Burundi, nous déclaré que ce mouvement prendra fin quand le gouvernement aura répondu totalement et positivement à leur revendications. Brièvement ces syndicalistes réclament la révision à la hausse de leur salaires et la régularisation des prestations des heures supplémentaires des années passées pour les enseignants.

Ce mouvement de grève du syndicat des travailleurs de la radio télévision nationale du Burundi débutent au moment où le syndicat des travailleurs de la régie des productions pédagogiques a déposé un préavis de grève. A l'origine de cette histoire, le PUNUD auraient lancé un appel d'offre pour l'impression des livres de l'école primaire alors que cette maison étatique avait déjà commencé ce travail. Les syndicalistes demandent l'annulation incoditionnelle de cet appel d'oofre au profit de la maison qui les emploie.

Notons que ces mouvement de grève occasionnent beaucoup de perte au gouvernement. Si nous prennons seulement l'exemple de l'université du Burundi, le président de l'association des étudiants de l'université du Burundi nous a déclaré que les étudiants consomment chaque jour plus de 4 millions de frans burundais alors qu'ils ne sont pas en train de travailler. Pour les 2 mois de grève, l'universsité du Burundi compte un manque à gagner de plus de 240 millions de francs burundais.