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Une lettre pour Laye: Zida en conseil de discipline militaire ?

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 : Vendredi, 15 Avril 2016 08:47


Cher Wambi,


Pour parler en langage internet, c’est le sujet qui fait le buzz depuis le début de la semaine. On ne parle, en effet, que de ça. L’affaire a été rendue officielle le mercredi 13 avril 2016 par le journal officiel du Faso, mais dès lundi, sur la base de fuites, les médias en avaient déjà fait leurs choux gras. « Le courrier confidentiel » en a même fait un numéro spécial qui est tombé mardi. Pour sa part, L’Observateur paalga, le journal de ton oncle Nakibeugo, faute de diffuser l’intégralité du document, s’est contenté de publier les données concernant le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, ainsi que ceux de ses collègues des Affaires étrangères, Alpha Barry, et de la Communication, Rémis Djandjinou. C’est-à-dire les trois premiers du gouvernement dans l’ordre protocolaire et le ministre de tutelle des journalistes.



 


Tu l’auras deviné, cher cousin, je veux parler de la déclaration de patrimoine des membres du gouvernement qui n’en finit pas de faire des gorges chaudes et dont vous avez eu vent à Laye. Ça commente, ça jase, ça médit à qui mieux mieux. Bien que procédant d’une obligation légale, un tel exercice est toujours périlleux, surtout maintenant. Sous le règne de Blaise Compaoré, c’était une simple formalité dont on s’acquittait de bonne ou de mauvaise grâce et qui, la plupart du temps, passait inaperçue. Tel n’est plus le cas depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014 qu’on dit avoir inauguré une nouvelle ère de la gouvernance vertueuse faite de probité et d’exigence, de redevabilité de la part de ceux qui nous dirigent.


Exigence de transparence donc gravée dans la loi n°004-2015/ CNT du 3 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption. C’est à cette disposition légale qu’après le président Roch Marc Christian Kaboré, les ministres se sont pliés. Voici d’ailleurs, pour mémoire, ce que l’enfant de Tuiré avait déclaré :


 


Propriétés foncières


 



Ferme à Koubri (Pissy) 10 hectares, en 1995

 


Cheptel


 



25 Bœufs, évaluation : 15 000 000 FCFA
08 Chevaux, évaluation : 4 000 000 FCFA (tous m’ont été offerts)

 


 


Maisons


 



Patte d’oie 750 m2 chiffre illisible, offert par mon père en 1985
Patte d’oie 500 m2, 7 000 000 FCFA, non bâtie en 2002
Zone du Bois 832 m2, attribution 1994
Ouaga 2000 Zone A 2239 m2, 27 792 000 FCFA, en début de chantier, 1997
Secteur 25 de Bobo-Dioulasso, 1176 m2 chiffre illisible, en 2000
06, rue Pasquier Levallois-Perret, appt.4.j.1, (96,40 m2) 200 000 000 FCFA, en 1998
Terrain familial à Tuiré, environ 4000 m2, maison construite 45 000 000 FCFA, en 1988

 


 


Biens incorporels


 


(Société burkinabè d’Intermédiation financière)


Actions pour huit ans


 



Bank of Africa (16) valeur totale 1 848 000 FCFA
Bank of Africa Côte d’Ivoire (02) valeur totale 234 000 FCFA
BOA Sénégal (50) valeur totale 3 350 000 FCFA
ONATEL BF (2110) valeur totale 25 320 000 FCFA
PALM CI (20) valeur totale 199 800 FCFA
SICAB CI (05) valeur totale 805 000 FCFA
SOGB CI (10) valeur totale 257 000 FCFA
SONATEL-SN (50) valeur totale 1 255 000 FCFA
TOTAL-Sénégal (20) valeur totale 500 000 FCFA
UBA nombre d’actions 2078 sans autres précisions

 


 


Obligations


 



Etat SN (100), valeur totale 1 000 000 FCFA
Palm CI (28), valeur totale : 279 972 FCFA
TFBF (100), valeur totale : 995 000 FCFA
TPBF (200), valeur totale : 2 000 000 FCFA

 


 


Véhicules, valeurs non précisées


 



Nissan Patrol 2013
Mercédès S 350 2008
Mercédès C 180 1997
Mercedes E 380 2002

 


 


Autres biens


 



1 compte UBA 10064225401 : 2 463 433 FCFA
1 compte BICIA-B 04910000108 : 829 234 FCFA
1 compte Coris Bank 010010206972400186 : 375 590 FCFA
1 compte SGBB 074010011200-3000601-66 : 753 490 FCFA
1 compte BOA 003007240019 : 1 284 176 FCFA
1 compte BNP Paribas 142646 : Compte courant 24 000 euros et le compte d’épargne 36 010 euros (Soit l’équivalent total de plus de 39 000 000 FCFA pour les deux comptes, ndlr).

 


 


Cher Wambi, sur le plan de la forme d’abord, on a le sentiment que chacun déclare à peu près ce qu’il veut comme il veut alors qu’il devrait avoir un moule dans lequel tout le monde se coulerait. Sinon comment comprendre que certains déclarent jusqu’aux chèvres et aux coqs en passant par les fauteuils quand d’autres se contentent du « gros œuvre » si on peut le dire ainsi ; on donne juste les numéros de leurs comptes bancaires sans en préciser le contenu. L’idéal serait qu’il y ait un formulaire type qui s’imposerait à tous et il faut harmoniser tout ça.


 


Quoi qu’il en soit, cher cousin, la religion du citoyen lamda est faite que ces gens-là ne disent jamais tout. Et qu’en l’espèce, certains ministres sont trop riches pour être honnêtes (pour rester poli) quand d’autres, a contrario, sont trop pauvres comme Job… pour être honnêtes. Et ça ne trompe personne. Surtout que la loi anticorruption fait obligation au déclarant de mentionner également les biens des personnes liées tels le/la conjoint(e) - ce qu’on ne se souvient pas avoir vu même pour le locataire de Kosyam - ou d’indiquer s’ils utilisent des prête-noms (mais qui oserait avouer). On fait donc de petits et grands arrangements avec la réalité, surtout que les instances habilitées à le faire ne peuvent vérifier. Du coup, on ne sait pas vraiment si ça sert à quelque chose, sauf à satisfaire une forme de voyeurisme patrimonial dont sont si friands nos compatriotes.


 


Tu sais, cher cousin, on accable volontiers Roch et ses ministres mais sais-tu qu’au regard du Titre II chapitre 3 de la loi ci-dessus rappelée, il y a tant et tant d’autres personnes qui sont assujetties à la déclaration d’intérêt et de patrimoine ? Outre les membres de l’Exécutif, sont, en effet, également concernés et à titre d’exemples :


 


- les députés ;


- les présidents d’institution ;


- les premiers présidents, présidents de chambre et conseillers de la Cour de cassation, du Conseil d’Etat, de la Cour des comptes ainsi que les procureurs généraux, procureurs du Faso, les présidents de tribunaux, etc. ;


- les ambassadeurs et consuls ;


- les secrétaires généraux de la présidence, de la primature et du conseil des ministres ;


- les présidents d’universités publiques ;


- le chef d’état-major général des armées, les chefs d’états-majors de l’armée de terre, de l’air et de la gendarmerie, le chef d’état-major particulier du président du Faso, les chefs de corps, etc.


 


La liste est si longue, cher cousin, et il n’est pas jusqu’au chef de file de l’opposition politique (CFOP), aux premiers responsables des partis et même aux directeurs d’organes de presse qui ne soient concernés. Alors, tout ce beau monde s’acquitte-t-il de ce devoir ? J’en doute fort. En fait, transparence pour transparence, elle est surtout bonne pour les autres, pas pour soi-même. Mais ce serait bien si, au-delà de l’obligation de déclaration, on imposait l’obligation de justification voulue par le délit d’apparence si chère à Laurent Bado et institué par la loi anticorruption. Et là, ce serait autre chose, tu peux me croire, cher Wambi.


 


Rentrera, rentrera pas ? C’est la question que se posent nombre de Burkinabè au sujet de l’ancien Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida.


 


Car, cher Wambi, comme tu le sais désormais, depuis quelques temps, le pays vit au rythme des déballages liés aux deals présumés de parcelles de Ouaga 2000 dans lesquels auraient trempé, l’ex-PM et son épouse, Rehanata Stéphanie Kaboré.


 


Dans une lettre adressée récemment à la SONATUR, le couple a exprimé sa volonté de renoncer à ses acquisitions, sous réserve que lui soient remboursées les avances déjà effectuées sur la base de la minoration du prix du m2. .


 


Quant à la question du retour ou non du général au bercail, les versions diffèrent selon les sources. Ainsi a-t-on appris qu’à la suite d’un refus du Canada, où il vit actuellement avec sa famille, de lui octroyer la nationalité canadienne, le général trois étoiles serait actuellement à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil.


 


Mais du côté de certaines OSC proches de l’intéressé, on soutient que l’ancien chef du gouvernement effectuera bientôt son come-back et que son séjour prolongé à l’étranger est dû à des raisons personnelles fournies à qui de droit.


 


Sur le plan purement militaire, j’ai appris, cher Wambi, la tenue, bientôt, d’un conseil de discipline contre le général Zida pour désertion en temps de paix. Et selon certaines discrétions, ce serait le général de division, Honoré Traoré, qui présidera cette séance du fait qu’entre lui et Zida, il est le plus ancien dans le grade de général de division. Si l’information est avérée, ce conseil de discipline aura un petit air de revanche pour l’ex-chef d’état-major général des forces armées. Car, pour l’occupation de la vacance de pouvoir le 31 octobre 2014, c’est Zida, alors lieutenant-colonel, qui a été désigné président par intérim au mépris de la règle militaire qui stipule qu’en l’espèce le pouvoir revient à « l’officier le plus ancien dans le grade le plus élevé ».


 


Du côté de la justice, l’étau se resserrerait davantage autour de l’ancien PM, car, à ce qu’on dit, l’affaire présumée de parcelles ne serait qu’une goutte d’eau dans l’océan de malversations laissées par certaines autorités de la Transition.


 


Cher Wambi, le 22 mai prochain, les Burkinabè se rendront aux urnes pour choisir leurs représentants au sein des conseils municipaux et régionaux. Un rendez-vous qui ne semble pas, jusque-là en tout cas, emballer l’opinion publique tant au sein des partis et formations politiques, les guerres de positionnement, si elles existent, ne font pas rage comme ce fut le cas lors des législatives. Exception faite du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) où la confection des listes a fait des vagues et continue d’en faire, dans les autres états-majors, c’est presque le calme plat. Qu’en sera-t-il de la campagne qui doit s’ouvrir le vendredi 6 mai à partir de minuit pour deux semaines de pêche aux voix ?


 


En attendant de savoir ce que nous réserveront ces élections locales, s’il est une institution dont la machine tourne déjà à plein régime, c’est bien sûr le tribunal administratif dont le greffe croule sous le poids de moult recours en annulation contre des listes de candidature.


 


En effet, cher cousin, tu te rappelles l’adoption du nouveau Code électoral en avril 2015 par le Conseil national de la Transition (CNT) et dont l’application a donné lieu à toutes sortes de débats d’interprétation aussi bien au Burkina qu’au niveau de la Cour de justice de la CEDEAO ? Notamment les articles 135, 166 et 242 qui excluent respectivement de la présidentielle, des législatives et des municipales « toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte au principe de l’alternance démocratique notamment au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à toute autre forme de soulèvement ».


 


Eh bien à l’approche des municipales, « la loi Chérif », comme on l’appelle, a été remise au goût du jour avec des recours contre les « révisionnistes » d’hier dont certains ont trouvé une planque au MPP, formation née du refus du projet de déverrouillage de la Constitution.


 


Ainsi, de Christophe Ilboudo, précédemment premier adjoint au maire de Ouagadougou resté au CDP jusqu’au dernier jour du règne de Blaise Compaoré, aujourd’hui tête de liste MPP au secteur 53 (Ouaga 2000) et pressenti comme futur maire de l’arrondissement 12, l’ex-DG/SONABEL est visé par un recours en annulation de sa candidature formulé sur la base de l’article 242 du Code électoral.


 


Le procès est prévu aujourd’hui vendredi 15 avril à partir de 8h devant le tribunal administratif de Ouagadougou.


 


Même situation avec l’ex-maire CDP de Komsilga, Julien Nonguierma, candidat MPP, qui doit lui aussi faire face à ces contradicteurs ce soir à 16h devant la même juridiction administrative de Ouagadougou.


 


En attendant de connaître l’issue de ces audiences, sache, cher cousin, que l’ancien maire CDP de Sabcé (Kongoussi), Pierre Zoungrana, P-DG de Pacific Hôtel, candidat à sa propre succession à la tête de la mairie toujours sous la bannière CDP, a été recalé aux prochaines municipales pour avoir soutenu le projet de révision du principe de limitation des mandats présidentiels.


 


Cher Wambi, tu connais certainement le forgeron du village, celui-là qui a l’exclusivité du travail du fer et dont l’ancêtre s’appelle Bamogo, nom tiré de l’expression « Bag moog kon baag koum » qui signifie « l’homme qui a sauvé le monde de tout sauf de la mort ». Oui, celui qui fabrique les objets indispensables au paysan, à l’artisan ou au guerrier.


 


Mais sais-tu que derrière la figure bien connue du forgeron, qui travaille le fer, se cache le sidérurgiste, maître des grands fourneaux qui transforment le minerai en métal ?


 


Tu te demandes aussi comment il faisait pour obtenir sa matière première (fer) avant la colonisation et surtout depuis quand il fait ce travail.


 


Sache qu’un évènement mondial sera lancé ce jour 15 avril à 12h, au Centre archéologique européen de Bibracte en France concernant les origines de cette technologie qui remontent à plus 5 000 ans. Il s’agit de la toute première exposition internationale intitulée « Un âge du fer africain ».


 


Certainement tu voudrais savoir en quoi cela intéresse-t-il le Burkina Faso ? Là, il faut noter trois choses :


 


- l’exposition s’appuie 90% sur les résultats des fouilles archéologiques (2010-2012) menées à Korsimoro. Sur une bande de 10 km, cette première capitale du royaume de Boussouma (province du Sanmatenga) dispose de milliers de bases de fourneaux et d’amas de scories estimés entre 100 000 et 200 000 tonnes. Entre le 7e et le 16e siècle après Jésus-Christ, 40 à 250 tonnes de fer y étaient produites chaque année ;


 


- le Dr Lassina Simporé, archéologue et spécialiste de la conservation et de la mise en valeur de sites et monuments est l’un des quatre commissaires de l’exposition qui viennent du Burkina Faso, de la Suisse et de la France ;


 


- le vernissage de l’exposition sera présidé par Tahirou Barry, notre ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme ;


 


L’exposition qui se tiendra du 15 avril au 13 novembre 2016 en France sera plus tard délocalisée au Musée national à Ouagadougou puis au musée de Bobo-Dioulasso, courant 2017.


 


En rappel, sur le territoire actuel du Burkina Faso, on fabrique du fer depuis le 8e avant Jésus-Christ.


 


Après les Ruines de Loropéni, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a désormais l'ambition de faire reconnaître par l’UNESCO certains sites de la métallurgie ancienne du fer du Burkina Faso. Cette exposition vient donc à point nommé pour renforcer le dossier.


 


Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.


- Quelques jours après le coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, le Procureur près la Cour d’appel de Ouagadougou avait ordonné aux banques et établissements financiers le gel des avoirs des présumés putschistes et de leurs complices. Il s’agissait, entre autres, des généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, de Fatou Diendéré, d’Alpha Yago, de Léonce Koné, d’Adama Kiéma, d’Eddie Komboïgo. Certains partis politiques de l’ex-majorité en étaient concernés, en l’occurrence, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA), l’Union pour un Burkina Nouveau (UBN) et l’Organisation pour la Démocratie et le Travail (ODT).


Depuis quelques jours les personnes physiques et morales concernées par cette décision judiciaire peuvent souffler, car le juge d’instruction par une ordonnance en date du 6 avril 2016 a levé le gel des avoirs.


En effet, la justice militaire en charge de l’instruction du putsch a décidé de ne pas renouveler l’ordonnance sur les gels parce qu’il estime que cette mesure n’est plus utile pour la conduite de l’instruction.


Au-delà de cette décision judiciaire, ce dégel précède de la décrispation du climat social tendu depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.


 


 


 Ce dimanche 17 avril à partir de 16 heures, une cérémonie inédite aura lieu au quartier Tampouy, au sortir du barrage de Baskuy sur la Nationale Ouaga-Ouahigouya. De quoi s’agit-il ? En bien, dans la cadre des travaux de l’échangeur du Nord en cours, il sera procédé à l’exhumation des restes d’un chef traditionnel et non des moindres : l’emblématique Naaba Padré de Tampouy. Né vers 1905, Tapsoba Bila à l’état civil ; il fut, selon ses biographes, commandant de cercle à Bobo-Dioulasso dans les années 40 avant d’accéder au trône de Tampouy où il s’éteint en 1961. Il a laissé le souvenir d’un homme d’autorité mais surtout équitable. Il a donné à la Fédération burkinabè de football un de ses tout-premiers présidents, en l’occurrence Bobo Adrien Tapsoba.


- Grandes retrouvailles familiales, fraternelles et amicales ce samedi 16 avril à Dayubsi, dans la commune rurale de Komsilga. Qu’est-à dire ? Eh bien, le président de la Transition, Michel Kafando, et les siens y commémorent le 30e anniversaire du décès de leur patriarche, Gabriel Laalé Kafando, rappelé à Dieu le 18 avril 1986. Ils associeront à sa mémoire celle de leur parent et allié défunt, notamment l’ancien médiateur du Faso, Jean-Baptiste Kafando, à l’occasion d’une messe qui aura lieu à Dayubsi à partir de 9 heures.


 


A Dayubsi, où il consacre plus de temps à sa ferme avicole depuis la fin de sa mission à la tête de la Transition, M’Ba Michel tourne une séquence de film documentaire intitulé : « Espoir-Démocratie ». Une occasion pour lui de revenir sur certaines grandes péripéties de son passage à la tête du pays, en attendant, peut-être, de se saisir de sa belle plume pour nous faire revivre les grands moments de la Transition à travers ses mémoires.


 


- Le prêtre diocésain, François Xavier Damiba, est également un auteur prolifique. Ainsi, après des titres comme « Dieu n’est pas sérieux », « La douceur du dieu-à-mère » ou « Voyez comme Dieu est bon », il vient d’enrichir la bibliographie nationale d’un nouvel ouvrage : « Typologie des interdits moosé » publié aux Editons Saint-Augustin Afrique. Ce qui est enrichissant dans cet ouvrage, c’est qu’après le recensement des différents interdits, il amorce dans une deuxième partie une analyse critique, j’allais dire anthropologique du phénomène qui est valable pour tous les interdits qu’on rencontre dans toutes les contrées de notre pays et d’une façon générale en Afrique.


 


- Détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, le colonel Abdoul Karim Traoré, magistrat militaire, vient de publier un livre sur « Les implications juridiques et politiques de la démission de Blaise Compaoré ».


 


L’ouvrage est la suite logique d’un essai du même auteur : intitulé « La crise politico-institutionnelle au Burkina et la nécessité d’une refondation ».


 


Dans ce nouveau livre édité aux Editions Sankofa et Gurli en 2016, le magistrat militaire, sur la base d’une critique sur le régime Compaoré, des acteurs sociaux et politiques de l’insurrection et de la Transition, jette les bases d’une réflexion profonde sur ce qui pourrait être une Ve République au Burkina Faso. L’œuvre du colonel Traoré est déjà en vente dans les librairies de la place.


 


Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."


 


Ainsi va la vie.


Au revoir.


L'Observateur paalga


Ton cousin


 


Passek Taalé

Mise à jour le Vendredi, 15 Avril 2016 08:53  
Article publié le vendredi 15 avril 2016
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