benin

Accueil
benin

Afrobarometer: pour 71% des Tunisiens la corruption est un problème majeur

Traduction
Augmenter la taille de la police Diminuer la taille de la police print send to Comments
Lectures : 956

 :L’équipe d’Afrobaromètre en Tunisie, dirigée par One to One for Research and Polling, s’est entretenue avec 1200 adultes tunisiens en février-mars 2020. La Tunisie a fait partie de la huitième série d’enquêtes de 2019/2020. Afrobaromètre a mené des interviews sur la corruption en face à face. L’échantillon sélectionné est représentatif au niveau national. L’enquête révèle qu’une écrasante majorité des Tunisiens affirme que le niveau de corruption a augmenté, que les lanceurs d’alerte risquent des représailles s’ils signalent des incidents de corruption. Une grande majorité désapprouve la performance du gouvernement dans la lutte contre la corruption. Les citoyens qui connaissent déjà l’existence de l’Agence nationale de lutte contre la corruption sont divisés quant à son efficacité. Un soutien a été apporté aux médias pour enquêter sur les erreurs et la corruption du gouvernement.

Résultats de l’enquête: Il ressort de l’enquête que près de 9 Tunisiens sur 10 soit 71%  affirment que la contrebande est un problème majeur. Tandis que 16% pensent que c’est un problème mineur.

63% des Tunisiens trouvent que le niveau de corruption a augmenté « quelque peu » ou « beaucoup » au cours de l’année écoulée.

Les parlementaires et les fonctionnaires sont le plus souvent perçus comme les plus corrompus. Toutefois pour les citoyens tunisiens la présidence, les juges et les magistrats sont perçus comme le moins souvent impliqués.

Concernant la volonté politique du gouvernement, 69% des Tunisiens jugent insatisfaisante la performance du gouvernement dans sa lutte. 56% de la population ont des avis partagés sur l’efficacité de l’INLUCC.

Bien qu’une loi est supposée protéger les personnes dénonçant les actes de corruption, 63% des Tunisiens ont peur des représailles judicaires lors de la dénonciation.

Enfin, 75% des Tunisiens souhaitent que les médias enquêtent sur la corruption. 55% parmi eux sont tout à fait d’accord avec ce point de vue. Le soutien au rôle de contrôleur a considérablement augmenté depuis 2013 (61%).

 

 

 


Article publié le mercredi 30 septembre 2020
956 lectures

Accès rapide

Infos par pays