benin

Accueil
benin

Ces Retraités veulent mourir aux Affaires Etrangères | L'Autre Fraternité

Traduction
Augmenter la taille de la police Diminuer la taille de la police print send to Comments
Lectures : 613

 : Après avoir été pour la plupart été financés pour leurs études par l’Etat béninois, plusieurs fonctionnaires du ministère des affaires étrangères se refusent à faire valoir leur l&g&time droit à la retraite pendant que leurs enfants et petits-enfants sont encore à la recherche de leur premier emploi.

 

Arthur SETONDJI



 

S’il est de notoriété publique qu’au Bénin depuis 2006 que pour trouver un emploi permanent il faut être nécessairement originaire de la partie septentrionale du Bénin ou de certaines chapelles religieuse, force est de reconnaître qu’une autre vieille pratique a la peau dure. Il s’agit de ces citoyens qui au soir de leur vie professionnelle n’ont plus envie de céder leur place à la jeune génération. Si dans certaines administrations, on reconnaît l’utilité de certains « vieux » dont la nation a encore besoin pour un moment de passage en douceur de témoin, il y a par contre des situations qui interpellent plus d’un.

Comment expliquer aujourd’hui que de vieux fonctionnaires soient en train de faire le couloir pour obtenir un contrat afin de rester à disputer la place à la jeunesse de leur pays ? Le spectacle dont le ministère des affaires étrangères est actuellement l’arène principale est loin d’indigner. C’est à une tristesse qu’invitent ces messieurs qui veulent mourir en servant l’Etat, alors qu’il y a bel et bien une autre vie après la retraite.

Le problème au Bénin et plus généralement en Afrique est que les fonctionnaires sont mal accompagnés et considèrent que la fin d’une vie professionnelle est systématiquement la fin de tout. Certes, il sera très difficile pour un fonctionnaire vivant au-dessus de ses propres moyens de vouloir aller à la retraite. Aussi, il sera très difficile pour un futur retraité d’accepter cette nouvelle vie si c’est au crépuscule de sa carrière qu’il se découvre les vertus d’une nouvelle jeunesse en contractant un nouveau mariage avec les charges qui y sont afférentes.

De toute évidence, les carriéristes béninois sont toujours prêts à ne jamais vouloir ce sort qui pourtant est leur destin dès le premier jour où ils ont pris fonction. Actuellement, le climat est glacial entre les fonctionnaires des « affaires étrangères » de notre pays. D’un côté ceux qui attendent que les textes de lois et autres règlements administratifs soient scrupuleusement appliqués afin d’offrir une chance à la jeunesse méritante qui continue de peser dans le ménage de leurs géniteurs après tant d’efforts consentis de part et d’autre et des salariés infatigables qui ne veulent pas encore rendre le tablier.

La balle semble être dans le camp du tout nouveau ministre des affaires étrangères qui est un retraité rappelé par le chef du gouvernement. Le principe dans ce cas ne souffre d’aucune transgression à la loi pour ce qui concerne cette nomination. Cependant, Saliou AKADIRI ne doit avoir aucun regard bienveillant pour ses anciens camarades qui ont besoin, comme lui il y a quelques années, d’aller se reposer ou de se reconvertir dans une autre vie. L’idéal étant de donner la possibilité aux jeunes cadres à qui s’est imposé le chômage de s’offrir une occasion de servir leur pays.

Be Sociable, Share! Tweet
Article publié le mercredi 22 juillet 2015
613 lectures

Accès rapide

Infos par pays