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Le Bénin candidat à la Direction générale de l'UNESCO

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L'UNESCO élira cette année son nouveau Directeur Général. Parmi les 9 candidats en lice, figure notre compatriote M. Nouréini TIDJANI-SERPOS.







 
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Né le 15 janvier 1946 à Porto-Novo (Bénin), N. Tidjani-Serpos a effectué des études littéraires en France qui l'ont conduit jusqu'à l'obtention d'un doctorat d'Etat de l'Université de Lille III (1987). Parlant plusieurs langues africaines (yoruba, fon, éwé et goun), il maîtrise parfaitement le français et l'anglais. N. Tidjani-Serpos est marié et père de deux filles et de deux garçons.


Une forte expérience au service de l'UNESCO
Nouréini Tidjani-Serpos possède une expérience longue et diverse de l'UNESCO acquise dans les différentes missions qui lui ont été confiées :


Ambassadeur délégué permanent du Bénin (1995 -1998) après avoir été Délégué permanent adjoint (1991-1995), il a contribué activement à la vie de l'Organisation en qualité de membre du Conseil Exécutif. Il a été ainsi membre du Comité de Siège (1991-1995 puis 1997-1999), rapporteur général de la Conférence Internationales sur les politiques culturelles (1998), président de la XIe Assemblée générale des Etats Parties à la convention du Patrimoine mondial, membre du comité du Patrimoine mondial.


Président du Conseil Exécutif de 1995 à 1997, il a rempli son mandat avec dévouement et un grand sens de la mesure en privilégiant systématiquement le dialogue. Son action à la présidence du Conseil Exécutif lui valut l'estime de tous ses collègues membres du Conseil et la reconnaissance de la conférence Générale.


Sous-directeur général chargé du Département Afrique depuis décembre 1998, l'une des deux grandes priorités de l'UNESCO, il met son expérience, sa compétence et son savoir-faire au service cette fois du Secrétariat de l'Organisation et participe activement au train de réformes initiées par le Directeur Général.


Nouréini Tidjani-Serpos a ainsi l'avantage de connaître parfaitement notre Organisation, ses rouages, les personnes qui la font au quotidien, ses forces et ses faiblesses. Il a ainsi participé au sein de l'équipe de direction au processus de réforme de l'organisation dans le sens d'une plus grande pertinence et efficacité du programme, de la modernisation de l'institution au plan de la gestion, des ressources humaines et sa meilleure insertion au sein des Nations Unies.


En ces périodes de révision des modèles de développement, de recherche d'une meilleure gouvernance internationale dans laquelle les Nations Unies et l'ensemble de ses organisations sont impliquées, son expérience de l'UNESCO et du système onusien, son sens du dialogue sont un gage pour l'avenir de notre Organisation.


Humaniste, Intellectuel et Créateur
NTS & Wole Soyinka Par ses qualités d'intellectuel humaniste et d'homme de lettre, Nouréini Tidjani-Serpos s'inscrit résolument dans une démarche universelle. Il souhaite promouvoir une approche intersectorielle guidée par la culture et sensible aux cultures du monde, aux différences et aux solidarités. Sa connaissance du monde acquise lors de ses nombreux voyages sur les différents continents et à l'occasion de rencontres avec d'autres intellectuels tels Jorge Amado, Pierre Fatumbi Verger, Aimé Césaire, Wole Soyinka ou Edouard Glissant font de Nouréini Tidjani- Serpos un citoyen du monde.


NTS & Aimé Césaire Essayiste, critique littéraire, romancier et poète, Nouréini Tidjani-Serpos a publié plusieurs ouvrages et plus d'une centaine d'articles dans des revues internationales de renommée mondiale.


Il a aussi été co-directeur de la revue Nigerian journal of Humanities, directeur de publication du Journal of the Literary Society of Nigeria et membre du comité de rédaction de la revue Présence Africaine.


Comme tous les poètes, Nouréini Tidjani-Serpos est un homme de vérité, de liberté et de justice. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire ses oeuvres poétiques.


Par son métier d'enseignant, il s'est engagé dans cette mission de transmission des savoirs, cette fonction de passeur qui est au centre des activités de l'UNESCO. Il a enseigné de 1972 à 1991 la littérature africaine comparée à l'Université de Paris VIII, à l'Université nationale du Bénin et à l'Université fédérale de Benin-City au Nigéria. Il a également occupé plusieurs fonctions de direction et de management à l'université : chef de département de lettres modernes (1980-1995), membre du conseil d'administration du centre universitaire pour les recherches sociales, culturelles et environnementales, Président du conseil d'administration de l'école secondaire d'application pédagogique de l'Université de Benin-City (1982-85) et de président national de l'association de littérature moderne du Nigéria (1980-1982).


Un homme d'engagements
Nouréini Tidjani-Serpos s'est toujours engagé au service de la vérité, de la liberté et de la dignité humaine, ce qui lui valut l'exil pendant les années sombres du régime militaire « révolutionnaire » dans son pays le Bénin.


Sans esprit partisan, mais toujours à la recherche d'une implication citoyenne des peuples, il s'est engagé dans le renouveau démocratique du Bénin par une contribution active à la Conférence Nationale des forces vives de la Nation et sa participation au régime de transition démocratique en devenant conseiller pour la culture et la recherche scientifique du Premier ministre de transition puis du Président de la République démocratiquement élu.


C'est dans ces fonctions qu'il a assumé la coordination générale d'un événement majeur : le premier Festival Mondial des Arts et Cultures endogènes, « OUIDAH 92 », retrouvailles Amérique-Afrique.


C'est donc grâce à ce festival mondial que deux fleurons du programme de la « Route de l'esclave » de l'UNESCO ont été érigés : le Mémorial de Zoungbodji et la Porte du non retour.


Source: nts2009.net


Article publié le mardi 21 juillet 2009
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