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Le Fonds des Nations unies pour la Population (Fnuap) a annoncé que le nombre d’adolescentes enceintes de moins de 19 ans au Cap-Vert a connu une baisse de 23,9% en 2011 à 20,1% en 2013, a appris la PANA de bonne source.
“Nous voulons améliorer la communication avec les adolescentes et les jeunes, car cela s’est révélé être une des voies de maintenir la tendance positive”, a indiqué la représentante adjointe du Fnuap au Cap-Vert, Ilaria Carnevali, lors d’une rencontre à Praia qui a réuni, lundi, les techniciens de la santé, de l’éducation, des jeunes et des journalistes.Ilaria Carnevali a affirmé que le Fnuap envisageait d’améliorer la communication avec les adolescentes et les jeunes, surtout qu’elle considère que “c’est un moyen de conserver la tendance positive” qui s’enregistre ces dernières années au Cap-Vert.Elle a aussi plaidé pour augmenter la proportion des jeunes ayant des relations sexuelles protégées et pour réduire le nombre des jeunes enceintes précocement.“Par la communication, il est possible de changer les comportements, mais pour cela, il faut qu’elle soit attractive pour les jeunes”, a déclaré la représentante adjointe du Fnuap, en soulignant qu’à cet effet, il est nécessaire d’utiliser les voies et moyens disponibles.La directrice générale pour la Jeunesse, Armanda Prado, a rappelé qu’au Cap-Vert, les communes de Paul, Porto Novo, Sao Vicente, Ribeira Brava, Santa Cruz et Sao Domingos ont déjà installé des cellules de communication en matière de Santé reproductive qui aussi font la transmission vers d’autres structures.Dans ces cellules, installées en partenariat avec les postes de santé, les infirmiers y consultent deux fois par semaine.Armanda Prado garantit que les jeunes sont informés sur les modes d’éviter la grossesse précoce, mais il faut encore qu’elles changent d’attitude et de comportement.
Pana 28/01/2015
Article publié le mercredi 28 janvier 2015
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