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La hausse des prix des produits alimentaires estimée à 0,6% durant le Ramadan

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 : L’ augmentation conjoncturelle des prix à la consommation des produits alimentaires, observée au cours du mois de Ramadan 1442, qui a coïncidé cette année avec la fin du mois de mars et le début du mois d’avril, est de 0,6% pour l’ensemble du mois sacré. C’est ce que met en évidence le Haut-commissariat au plan (HCP) dans une récente note relatant les principaux effets du mois sacré sur l’évolution des prix à la consommation et particulièrement ceux des produits alimentaires. Comme le relève l’institution publique dans sa note, rendue publique récemment, « la deuxième quinzaine du Ramadan affiche une hausse plus accentuée des prix à la consommation des produits alimentaires par rapport à la première (0,8%, au lieu de 0,4% respectivement). Selon l’analyse de l’organisme chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, les poissons frais, les œufs et les agrumes sont parmi les produits les plus concernés par cette hausse conjoncturelle. Ainsi, « les prix des poissons et des fruits de mer subissent une hausse d’environ 5,6% et 5,8%, respectivement, au cours de la première et de la seconde quinzaine du Ramadan », souligne le Haut-commissariat. En ce qui concerne les œufs et les agrumes, d’après les données publiées par l’organisme de statistique, l’impact de la venue du mois sacré sur ces deux denrées atteint respectivement +2,5% et +2,3%, pour tout le mois de Ramadan. S’il ressort des mêmes données que les prix des fruits frais s’apprécient de 1,9%, le Haut-commissariat note, en revanche, que « les effets du mois sacré sur les prix de la viande rouge, de la volaille et des légumes hors tomate sont peu significatifs ». Il n’y a pas que les prix des produits alimentaires qui changent durant le Ramadan. Les habitudes de consommation des ménages connaissent également une évolution au cours du mois sacré. Comme le montre la dernière enquête du Haut-commissariat sur les dépenses de consommation des ménages, la dépense de consommation par ménage s’apprécie de 16,3%, en moyenne, durant cette période. Selon cette enquête réalisée en 2013/2014, « près de 82% de cette hausse est attribuable aux dépenses alimentaires », note le HCP faisant savoir que les ménages dépensent, en moyenne, plus d’un tiers de plus en alimentation (+37%) en comparaison aux autres mois de l’année. A en croire le Haut-commissariat, la hausse de « la dépense alimentaire touche toutes les catégories de la population et s’accroît au fur et à mesure que l’on avance dans l’échelle du niveau de vie », constate-t-il précisant qu’elle varie de 22,5% à plus de 40% entre les deux classes sociales extrêmes. Dans sa note, le HCP ajoute également que les produits qui contribuent le plus à cette dépense supplémentaire sont les fruits (+163%), les viandes (+35%), les céréales (+35%), le lait et les produits laitiers (+47%). Quant à la dépense en produits non alimentaires, il apparaît qu’elle augmente de 4,6%, en raison notamment de la hausse de 20% des dépenses de «transport et communication» et de +3,7% des dépenses de l’« habitat et énergie». Il apparaît, en revanche, que « la dépense d’habillement baisse de 13%, en moyenne, durant ce mois sacré, notamment en milieu rural (-17,3%) », fait remarquer le Haut-commissariat. Le HCP relève, par ailleurs, qu’au cours du mois sacré, la plupart des secteurs d’activité connaissent un ralentissement de leur productivité attribuable, en partie, à la réduction des heures de travail journalières. En effet, selon les résultats de son enquête nationale sur l’emploi du temps réalisée en 2012, « les Marocains réduisent de près de 23% le temps consacré à leur travail professionnel. Cette réduction est de 1h12mn pour les hommes et de 19 mn pour les femmes ». Mais en contrepartie, l’organisme note que « le temps consacré aux courses ménagères et aux activités domestiques s’allonge par rapport aux périodes normales, particulièrement dans les villes et chez les femmes (+47 minutes) ». Enfin, comme l’explique le HCP, le changement des habitudes des ménages, notamment en matière de consommation alimentaire, constitue le principal facteur de transmission de l’impact du mois sacré sur l’évolution des prix à la consommation. Selon l’institution publique, cet effet est enclenché deux semaines avant l’avènement du mois de Ramadan 1442 qui, rappelons-le, est le treizième au cours des 61 dernières années lunaires, dont l’avènement a coïncidé avec un mercredi. Alain Bouithy Libé
Article publié le mardi 20 avril 2021
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